Mas Daussan
13200
Arles
https://www.masdaussan.comDepuis 20 ans à Arles, à l'entrée du Parc Naturel Régional de Camargue, se trouve le verger de Mas Daussan de Stépan Charmasson, une exploitation familliale depuis quatre générations. Ce verger fournit des fruits bio (pommes, kakis, grenades, kiwis, baies de Goji...), ce qui lui permet de produire par la suite des jus, pétillants, cidres, compotes ou encore vinaigres
Depuis 2009, ce producteur s'est converti à l'agriculture biologique, puis à la biodynamie en 2015 (Demeter).
Historique
Le verger
Le verger s'étend sur 25 hectares, sur lesquels sont cultivés une quinzaine de variétés de pommes : golden, chanteclerc, granny smith, ariane, crips pink, braeburn, canada grise...
La récolte des pommes s’étale de début août à début décembre. L'éventail de variétés permet de répondre à une demande diversifiée mais aussi afin d'être en mesure de proposer les pommes les mieux adaptées à la conservation jusqu’en mai.
Agriculture raisonnée VS Agriculture biologique
- L'agriculture "raisonnée", si elle vise à réduire les intrants, persiste cependant à employer des produits chimiques de synthèse issus de la pétrochimie. Le plus souvent les produits employés sont des neurotoxiques pour les prédateurs ou des molécules chimiques de synthèse empêchant le développement de champignons. 20 à 30 interventions sont effectuées sur un verger de pommes.
A faible dose le consommateur ingurgite donc ces molécules chimiques qui sont ensuite stockées dans les graisses de son corps. Certaines études montrent que ces faibles doses prises et combinées entre elles, sur de longues périodes peuvent accroître les risques pour la santé. De nombreuses études scientifiques indiquent que la présence de pesticides dans notre environnement augmente le risque de cancers, bouleverse notre systeme hormonal et limite notre fertilité.
- Dans l'agriculture biologique, par contre, sont uniquement utilisées des matières actives naturelles avec une rémanence très faible. Le tout contrôlé en France par six organismes de contrôle et de certification accrédités et agréés par les pouvoirs publics.
Produire selon le cahier des charges de l'agriculture biologique, c'est comprendre les lois du vivant en refusant l'introduction de la chimie et en repensant le travail du sol dans un plus grand respect des équilibres naturels. La prévention et l'anticipation des problèmes culturaux sont ainsi privilégiés. Les produits naturels utilisés ont une rémanence faible et se dégradent rapidement. L'équilibre entre ravageurs et prédateurs est toujours privilégié car il n'existe pas de traitement curatif puissant.
L'agriculture biologique émet moins de gaz à effet de serre que l'agriculture intensive pratiquée aujourd'hui. Cela tient d'abord au fait qu'elle n'utilise ni engrais de synthèse, ni pesticides, issus de l'industrie pétrochimique. A titre d'exemple, l'apport d'engrais azotés de synthèse engendre des émissions de protoxyde d'azote (N2O), un puissant gaz à effet de serre dont le pouvoir de réchauffement global sur 100 ans est 310 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone (CO2).